Amnésies

Les amnésies sont des pathologies pscychologiques courantes, elle peuvent être inées ou survenir dans la vie suite à des complications externes.

+ Suivi médical
+ Suivi psychologique
+ Traitement médicamenteux prescriptible.

Prosopamnésie

La pronopamnésie est une altération neurologique de la mémorisation des visages. La perception des visages et leur mémorisation fait appel à un circuit neuronal spécial, contrairement aux autres objets. Les personnes atteintes ne sont pas en mesure de retenir les traits physionomiques des personnes qui les entourent. La différence entre la prosopagnosie et la prosopagnosie réside dans les circuits neuronaux liés à la reconnaissance des visages. Là ou la prosopagnosie est liée à un déficit d’encodage des traits faciaux, La prosopamnésie réside dans l’incapacité du cerveau d'enregistrer correctement ces derniers.

Prosopagnosie

Souvent confondue avec la prosopamnésie, la prosopagnosie est un trouble neurologique qui se traduit par l’incapacité de lier une personne à son visage. Les personnes atteintes de prosopagnosie ont beau avoir une très bonne acuité visuelle, il est difficile voire impossible pour eux d’assimiler les traits du visage d’une célébrité, de leur entourage, parfois même d’eux même, à une quelconque identité. Les personnes atteintes doivent donc se fier à des détails extra physionomiques d’une personne comme la couleur de ses cheveux, sa démarche, ou d’autres signes distinctifs.

Une maladie qui touche 2,5% de la population

Cette maladie extrêmement rare, se distingue en 3 cas particuliers :

  • La prospopagnosie congénitale, qui se développe dès l'enfance.

  • La prospopagnosie progressive, qui survient plus tardivement et évolue au fil du temps.
    (Vieillissement, maladie neurodégénérative…)

  • La prospopagnosie acquise, qui survient souvent soudainement suite à une lésion cérébrale.
    (AVC, traumatisme cranien…)

  • La maladie a été décrite pour la première fois en 1947 par le neurologue allemand Joachim Bodamer qui observa ce trouve chez deux anciens soldats suite à des lésions cérébrales. La forme pédiatrique n'a été décrite que plus tard, en 1995.

    Témoignages

    Bien que rare, cette maladie se retrouve aussi chez certaines personnalités, comme Thierry Lhermitte ou encore Brad Pitt, qui décrivent leur vécus vis à vis de cette pathologie et le rapport avec leur vie sociale.

    La maladie de Thierry Lhermitte a été diagnostiquée il y a 10 ans. Aujourd'hui âgé de 67 ans, il raconte sur Franceinfo : “Quand pour la troisième fois, je me présente à quelqu'un qui m'a pourtant déjà dit dix minutes avant, "Je vous ai déjà vu", c'est horrible. Je mets alors cela sur le compte de la blague. En fait, c'était sincère".

    L'acteur américain, quant à lui, en a fait la révélation dans les médias en 2013, principalement pour justifier le fait qu'il puisse passer pour quelqu'un de prétentieux ne prêtant pas attention aux personnes qu'il rencontrait ou croisait. “Il y a tellement de gens qui me détestent parce qu'ils pensent que je suis irrespectueux. Je me suis donc dis que cette année, j'allais en parler et dire aux gens 'OK, où nous sommes-nous rencontrés ?’. Mais ça n'a fait qu'empirer. Les gens étaient plus offensés. Ils vous disent ‘vous êtes égoïste, vous êtes prétentieux’. Mais la vérité, c'est que pour moi, c'est un mystère. Je ne peux pas mémoriser un visage et pourtant je viens d'un milieu design/esthétique.”

    Démence sémantique

    La démence sémantique est une pathologie qui apparait avec l'âge. Il s'agit d'une maladie dégénérative assez rare qui survient chez les personnes agées de 50 à 70 ans. Elle se caractérise par une perte de notions et de concepts qui provoque la confusion chez le patient. Elle n'est à pas confondre avec la maladie D'Alzheimer.

    « Alzheimer et démence sémantique ne sont pas difficile à différencier. Dans la maladie d'Alzheimer, il y a un trouble de la mémoire épisodique. Les gens ne se rappellent pas bien ce qu'ils ont fait la veille, et ils ne sont pas capables de fabriquer de nouveaux souvenirs. Ce n'est pas le cas avec les patients qui ont des démences sémantiques. Leur mémoire épisodique fonctionne relativement normalement », explique la professeure qui a dirigé l'étude, Isabelle Rouleau.

    Visages des autres

    < Amnésies Psychoses >
    Le cerveau humain est capable, à partir de stimulis visuels, de créer des concepts qu’il peut ensuite assimiler à des modèles et des habitudes. La reconnaissance faciale fait partie de ces capacités cognitives.

    Il arrive que certains facteurs soient à l’origine du dérèglement de ces fonctions cognitives. L’individu atteint peut peiner à reconnaître des formes, des visages, qui sont censés lui être familiers, ou à l’inverse, les voir sans parvenir à les identifier.
    Ces facteurs, innés ou acquis, peuvent être à l’origine de maladies ou être des causes de ces dernières. Cet espace regroupe plusieurs pathologies méconnues qui ont pour principal symptôme les problèmes de discernements physionomiques.

    Psychoses

    Les psychoses sont caractérisées par une altétartion de la réalité chez les personnes atteintes. Elles peuvent se manifester par des délires ou des crises psychotiques.

    Un suivi médical et psychologique, accompagné d'une prescription médicamenteuse (neuroleptiques) est souvennt nécessaire.

    Sosies de Capgras

    Le syndrome de Capgras, ou syndrome des sosies de Capgras, est un délire psychotique dans lequel la personne atteinte est convaincue que les personnes de son entourage ont été remplacées par des sosies physiquement identiques aux intentions malveillantes. Bien que rare, il est l’un des syndrômes de déficit d’identification faciale les plus répandus et est comparable à certaines formes de schizophrénie. Ce trouble de reconnaissance affective touche majoritairement les proches, voire dans certains rares cas les animaux domestiques de la personne concernée. Cette dernière est tout à fait capable d’identifier les visages, mais n’y décèle aucune empathie et pense alors que ces sosies complotent contre elle.

    Critères

    Le syndrome de Capgras se constitue donc de plusieurs critères : La certitude que les proches de la victime ont été remplacés par des sosies, (procédé de “sosification”) et des convictions liées aux délires à caractères paranoïaques : persuasion d’un complot à l’égard de la victime, persécution, vol / lecture / transferts des pensées de la victime. Cette pathologie psychiatrique affecte grandement le rapport à la réalité de la personne concernée, et par conséquent sa vie sociale. Une prise en charge par un psychiatre est préconisée.. Les causes du syndrome de Capgras peuvent être multiples :
  • Il peut survenir suite à un traumatisme cérébral
  • Il peut être associé à d’autres formes de psychoses, comme la schizophrénie ou la démence
  • Il peut aussi survenir suite à un diabète ou à une hypothyroïdie (dérèglement de la glande thyroïde)
  • Témoignages

    Mme M. 74 ans est hospitalisée pour une recrudescence délirante d’une paranoia évoluant depuis 40 ans. Il s’agit de sa première hospitalisation en psychiatrie. À l’admission, le diagnostic est confirmé (elle présente une conviction délirante inébranlable parfaitement systématisée, de mécanisme interprétatif, de thème persécutif de thymie congruente), ayant eu des conséquences particulièrement malheureuses dans sa vie affective, professionnelle, sociale et familiale. Il est alors mis en évidence un délire de faux semblant tout à fait évocateur d’un syndrome de Capgras. Mme M. a constaté l’apparition de sosies de son époux qu’elle ne reconnaissait pas, de sa propre personne (depuis une agression – avérée – avec vol de ses papiers d’identité), et au cours de l’hospitalisation du médecin du service qui la prenait en charge. Le cas que nous présentons ici à un double intérêt. D’une part, il est décrit associé à une Paranoïa, ce qui n’est pas habituellement décrit dans la littérature, à notre connaissance. D’autre part, il répond de façon remarquable à la modélisation d’Ellis et Young.

    Sosies de Fregoli

    Le syndrome de Fregoli, nommé d’après l’artiste italien Leopoldo Fregoli, célèbre pour ses changements rapides de costumes sur scène, est le trouble inverse du syndrome de Capgras.

    Il s’agit également d’un délire d’identification, mais dans ce cas, la personne atteinte est persuadée que ses proches sont en fait un seul et unique imposteur, se déguisant pour le tromper et le persécuter. Comme pour le syndrome de Capgras, le syndrome de Fregoli est plus fréquent chez les patients schizophrènes, mais s’observe aussi chez des patients atteints d’épilepsie ou de démence et après un traumatisme crânien. Là encore, la prise en charge est similaire à celle engagée pour les troubles sous-jacents

    Une maladie qui touche 2,5% de la population

    Cette maladie extrêmement rare, se distingue en 3 cas particuliers :

  • La prospopagnosie congénitale, qui se développe dès l'enfance.

  • La prospopagnosie progressive, qui survient plus tardivement et évolue au fil du temps.
    (Vieillissement, maladie neurodégénérative…)

  • La prospopagnosie acquise, qui survient souvent soudainement suite à une lésion cérébrale.
    (AVC, traumatisme cranien…)

  • La maladie a été décrite pour la première fois en 1947 par le neurologue allemand Joachim Bodamer qui observa ce trouve chez deux anciens soldats suite à des lésions cérébrales. La forme pédiatrique n'a été décrite que plus tard, en 1995.

    Témoignages

    Bien que rare, cette maladie se retrouve aussi chez certaines personnalités, comme Thierry Lhermitte ou encore Brad Pitt, qui décrivent leur vécus vis à vis de cette pathologie et le rapport avec leur vie sociale.

    La maladie de Thierry Lhermitte a été diagnostiquée il y a 10 ans. Aujourd'hui âgé de 67 ans, il raconte sur Franceinfo : “Quand pour la troisième fois, je me présente à quelqu'un qui m'a pourtant déjà dit dix minutes avant, "Je vous ai déjà vu", c'est horrible. Je mets alors cela sur le compte de la blague. En fait, c'était sincère".

    L'acteur américain, quant à lui, en a fait la révélation dans les médias en 2013, principalement pour justifier le fait qu'il puisse passer pour quelqu'un de prétentieux ne prêtant pas attention aux personnes qu'il rencontrait ou croisait. “Il y a tellement de gens qui me détestent parce qu'ils pensent que je suis irrespectueux. Je me suis donc dis que cette année, j'allais en parler et dire aux gens 'OK, où nous sommes-nous rencontrés ?’. Mais ça n'a fait qu'empirer. Les gens étaient plus offensés. Ils vous disent ‘vous êtes égoïste, vous êtes prétentieux’. Mais la vérité, c'est que pour moi, c'est un mystère. Je ne peux pas mémoriser un visage et pourtant je viens d'un milieu design/esthétique.”

    Psychose affective

    On peut noter différentes autres formes de psychoses quant il s'agit de la reconnaissance des visages. Les troubles psychos-affectifs, par exemple, sont caractérisés par des troubles psychotiques additionnés à des troubles de l'humeur (présents dans la bipolarité, la dépression…)

    Dans de rares cas, il est possible qu'une personne atteinte de troubles psychos-affectifs développe une forme de manie sur une personne en particulier ou un groupe d'individus, changeant clairement la façon de percevoir ces derniers.
    Le cerveau humain est capable, à partir de stimulis visuels, de créer des concepts qu’il peut ensuite assimiler à des modèles et des habitudes. La reconnaissance faciale fait partie de ces capacités cognitives.

    Il arrive que certains facteurs soient à l’origine du dérèglement de ces fonctions cognitives. L’individu atteint peut peiner à reconnaître des formes, des visages, qui sont censés lui être familiers, ou à l’inverse, les voir sans parvenir à les identifier.
    Ces facteurs, innés ou acquis, peuvent être à l’origine de maladies ou être des causes de ces dernières. Cet espace regroupe plusieurs pathologies méconnues qui ont pour principal symptôme les problèmes de discernements physionomiques.
    Commencer