LE COEUR REVELATEUR

22:30

je suis très nerveux, épouvantablement nerveux, je l’ai toujours été, mais pourquoi prétendez-vous que je suis fou ?

22:31
23:00

Le vieillard ne m’avait jamais fait de mal. Il ne m’avait jamais insulté. De son or je n’avais aucune envie.

23:15

C'était son œil ! Oui, c’était cela ! Un de ses yeux ressemblait à celui d’un vautour.

23:16
23:45

Je ne fus jamais plus aimable pour le vieux que pendant la semaine entière qui précéda le meurtre.

00:00
00:01

CHAQUE NUIT, VERS MINUIT, JE TOURNAIS LE LOQUET DE SA PORTE, ET JE L'OUVRAIS.

00:30

QUAND MA TÊTE ÉTAIT BIEN DANS LA CHAMBRE, J'OUVRAIS LA LANTERNE AVEC PRÉCAUTION.

00:35
00:45

un bruit sourd, étouffé, fréquent vint à mes oreilles. C’était le battement du cœur du vieux.

00:50
01:00

La terreur du vieillard devait être extrême ! Le bruit pouvait être entendu par un voisin ! Je suis donc passé à l’acte.

01:05
01:10

L’HEURE DU VIEILLARD ÉTAIT VENUE. Je le précipitai sur le parquet, et je renversai sur lui tout le poids écrasant du lit.

01:30

Le vieux était mort. Oui, il était raide mort. Son oeil désormais ne me tourmenterait plus.

02:30
03:45

Pour dissimuler le cadavre, je l’avais découpé en morceaux, et j’avais caché les morceaux sous les lattes du plancher.

04:00

Quand le timbre sonnait quatre heures, on frappa à la porte. LES OFFICIERS AVAIENT ÉTÉ ENVOYÉS POUR VISITER LES LIEUX.

04:30

Le bruit me hantait à nouveau, je bavardais encore plus couramment et en haussant la voix.

04:35
04:45
05:00

JE NE POUVAIS PAS SUPPORTER PLUS LONGTEMPS CES HYPOCRITES SOURIRES.

05:05
05:10

MISÉRABLES ! J'AVOUE LA CHOSE ! ARRACHEZ CES PLANCHES ! C'EST LÀ ! C'EST LE BATTEMENT DE SON AFFREUX CŒUR !

FIN