Accessible pour tous

Purée!!! Pourquoi c’est toujours la galère de monter sur ces trottoirs? Ils ne peuvent pas tous les abaisser ou faire des rampes? Je suis en chaise, mais ça doit être le même problème pour les déambulateurs et les poussettes. Je suis obligée de remonter!

Assistance obligatoire
En plus, je dois attendre super longtemps le prochain train, parce que celui que je voulais prendre n’est pas adapté. Il y a une énorme marche, et comme j’ai pas réservé 12h à l’avance, ben j’ai pas d’assistance.
À Genève, en 2023, des associations ont alerté que plusieurs lignes de tram ou de train ne permettaient pas l’embarquement sans assistance. Cela empêche les PMR d’être autonomes et les oblige à prévoir leurs trajets plusieurs heures à l’avance.
En plus, je dois attendre super longtemps le prochain train, parce que celui que je voulais prendre n’est pas adapté. Il y a une énorme marche, et comme j’ai pas réservé 12h à l’avance, ben j’ai pas d’assistance.
À Genève, en 2023, des associations ont alerté que plusieurs lignes de tram ou de train ne permettaient pas l’embarquement sans assistance. Cela empêche les PMR d’être autonomes et les oblige à prévoir leurs trajets plusieurs heures à l’avance.
En plus, je dois attendre super longtemps le prochain train, parce que celui que je voulais prendre n’est pas adapté. Il y a une énorme marche, et comme j’ai pas réservé 12h à l’avance, ben j’ai pas d’assistance.
À Genève, en 2023, des associations ont alerté que plusieurs lignes de tram ou de train ne permettaient pas l’embarquement sans assistance. Cela empêche les PMR d’être autonomes et les oblige à prévoir leurs trajets plusieurs heures à l’avance.
En plus, je dois attendre super longtemps le prochain train, parce que celui que je voulais prendre n’est pas adapté. Il y a une énorme marche, et comme j’ai pas réservé 12h à l’avance, ben j’ai pas d’assistance.
À Genève, en 2023, des associations ont alerté que plusieurs lignes de tram ou de train ne permettaient pas l’embarquement sans assistance. Cela empêche les PMR d’être autonomes et les oblige à prévoir leurs trajets plusieurs heures à l’avance.

Une petite sortie culturelle, ça pourrait être sympa, comme ça je reste pas toute seule chez moi. En plus, il paraît que la nouvelle expo est trop cool. AH ben non, le musée n’a pas d’ascenseur… et c’est rempli d’escaliers.

En 2023, l’APF dénonçait que 60 % des établissements culturels ne respectaient pas les normes d’accessibilité en France. Certains musées n’ont pas d’ascenseur, ou les expositions temporaires sont installées dans des étages inaccessibles. La Suisse a été critiquée par l’ONU pour son retard en matière d’accessibilité culturelle. De nombreuses personnes en situation de handicap rencontrent des difficultés pour accéder aux offres culturelles, ce qui souligne la nécessité d’améliorer l’inclusion dans ce domaine.

Ça fait aussi des semaines que j’attends de savoir dans quel gymnase je vais être. Normalement, je devais aller dans le gymnase de la ville d’à côté, mais bien sûr je peux pas, parce que le bâtiment n’est pas adapté pour les PMR. L’entrée, c’est des gros escaliers, il n’y a pas d’ascenseur, les portes sont trop étroites pour passer avec une chaise roulante, et il n’y a pas de toilettes adaptées. Je pense qu’on va m’assigner à un gymnase super loin, je sais pas comment je vais faire pour y aller tous les jours pendant les trois prochaines années.
Ça soule, la majorité des bibliothèques sont inaccessibles, alors qu’elles sont censées être des lieux de savoir pour tout le monde. Les allées sont trop étroites pour passer correctement en fauteuil, les ascenseurs sont trop souvent en panne, et les espaces de travail ne sont jamais pensés pour moi. Et le pire? C’est que personne ne semble s’en rendre compte. On me parle d’égalité des chances, mais je dois toujours galérer, toujours m’adapter à un espace qui n’a jamais été conçu pour moi. C’est pas normal de devoir quémander de l’aide juste pour accéder à un livre ou à une table. J’ai autant le droit d’apprendre et de me concentrer que n’importe qui. Alors pourquoi est-ce que je dois me battre juste pour avoir accès à un endroit aussi basique qu’une bibliothèque?
J’en ai marre de rester sur le côté pendant que les autres font du sport. L’accès à la salle c'est la honte, un escalier géant, pas de rampe, pas d’ascenseur, rien. C’est comme si on avait clairement décidé que je ne comptais pas. Et même si, par miracle, j’arrive à entrer, les équipements sont pas adaptés. Rien n’est pensé pour moi. Alors à chaque cours, je suis assise là, à regarder les autres, comme une figurante. Je me sens invisible. Et pourtant, j’ai autant envie de participer, de bouger, de faire du sport que tout le monde. Je suis fatiguée de devoir me justifier à chaque fois. Ce que je veux, c’est juste pouvoir être là, avec les autres. C’est un droit.
La cafétéria c’est un rappel constant que je ne suis pas autonome. À chaque fois, je dois demander à quelqu’un de porter mon plateau. Parce qu’il n’y a aucune solution pensée pour que je puisse me servir et me déplacer seule. Les plateaux sont lourds, les rangées sont étroites, les rebords trop hauts. Tout est fait pour les valides, et tant pis pour les autres. J’en ai marre de dépendre des autres juste pour pouvoir manger. C’est humiliant. Ça donne l’impression que je suis incapable, alors que ce n’est pas moi le problème. C’est l’endroit. Moi aussi, j’ai envie de faire la queue, de choisir mon repas, de m’asseoir où je veux sans devoir déranger quelqu’un ou attendre qu’on soit disponible pour m’aider. Être indépendante, ça devrait être une base, pas un privilège réservé à ceux qui peuvent marcher avec un plateau à la main.

Malheureusement, ces problématiques touchent bien plus de personnes que vous ne le pensez. Ne nous oubliez pas et faites attention à la façon dont vous nous voyez : nous ne sommes pas des petites choses fragiles. Nous avons le droit de vivre chaque expérience comme tout le monde.

Selon Inclusion Handicap (CH), plus de 80 % des personnes à mobilité réduite se sentent exclues de la société. Cette exclusion est sociale, professionnelle et culturelle : pas d’accès = pas de participation = invisibilisation.