apparence
Le terrien a une crinière plus ou moins longue placée au sommet de son crâne probablement pour maintenir sa tête au chaud. Certains, ont une abondante fourrure sur presque l’ensemble de son visage. Les pattes postérieures sont couronnées par 5 doigts atrophiés. Les pattes antérieures par 5 doigts plus longs prolongés de griffes coupantes.
Les terriens dorment souvent avec des représentations animales de tailles réduites, nous en avons toujours pas compris la signification exacte. Au réveil, les terriens ont besoin de se regarder dans un miroir pour vérifier s’ils n’ont pas trop changé durant la nuit. Un ornement de métal planté dans son ventre doit indiquer son rang dans la tribue terrienne.
deplacement
Les terriens se déplacent en équilibre précaire sur leurs pattes antérieures. Ils projettent en avant leur patte droite et puis avant de chuter ils se récupèrent de justesse sur leur patte gauche, Ils sont si fiers de leur capacité à avancer en équilibre sur deux pattes qu’il s’imposent des obstacles comme ces pentes creusées en angle pointu. Avec le temps, ceux qui sont allés trop vite voient leur crinière devenir blanche et ont besoin d’un bâton pour réussir cette prouesse.
Les terriens aiment tellement les engins à quatre roues que des milliers d’entre eux y ont élu domicile et n’y sortent que très rarement. Leurs cités sont envahies de ces coquilles de métal qui produisent des gaz toxiques.
Pour les terriens qui ne supportent pas cette odeur, il ne reste qu’une possibilité, s’enfoncer sous la croûte terrestre. Sous terre, les terriens ne communiquent plus entre eux. Tout le monde doit avancer vite. Ils rejoinent des cabines cubiques remplies d’autres terriens entassés qui vont les serrer, leur écraser leurs extrémités et leurs faire sentir leurs odeurs corporelles.
nourriture
Au lieu de cueillir ou de chasser dans la nature, les terriens se retrouvent dans de grandes pièces fermées où ils attendent que leur ravitaillement arrive. Que mangent-ils? De la chair hachée d’une mère d’une autre espèce animale. Ils déversent ensuite sur son cadavre un fœtus issu d’une troisième espèce. Cet amalgame d’animaux morts fait partie de leur alimentation mais ce n’est pas le seul. Ils se nourrissent aussi de feuilles de plantes.
Les terriens passionnés de défis personnels, ne se contentent pas de manger avec leurs doigts mais aussi avec des objets des plus inattendus. Ils se ressemblent mais ne sont pas tous aussi doués. Ce terrien ne sait pas utiliser des piques. Quand ils ont encore faim, ils n’hésitent pas à dévorer des petits bouts d’eux-mêmes.
communication
Les terriens ne savent pas communiquer par télépathie, ils disposent de plusieurs systèmes de communication primitifs.
La communication par les odeurs; ils émettent des parfums par les touffes de poils situés sous leurs aisselles. Lorsque les odeurs de leurs proches ne leur conviennent pas, ils allument des tubes d’herbes sèches qu’ils soufflent violemment la fumée pour repousser des messages olfactifs inintéressants.
Il existe aussi une communication gestuelle, ces terriens indiquent probablement des positions sexuelles qu’ils proposent à leurs partenaires.
Le mode de communication le plus nuancé et le plus mélodieux est le son. Ils se servent pour leur dialogue longues distance de boîtes de métal, ils lancent des messages et ailleurs d’autres les entendent et leurs répondent.
Lorsqu’ils n’arrivent pas à trouver de congénères avec lesquels communiquer, ils s’entourent d’autres animaux de taille inférieure et s’amusent à les observer et à les soumettre à des épreuves.
activites
Les terriens détestent rester oisifs, ils s’agitent dans une multitude d’activités qui paraissent parfaitement inutiles. Beaucoup ont un rapport avec les sphères, cette forme symbolise celle de leur propre planète. Soit ils poussent avec des bâtons de petites sphères qui s’entrechoquent. Soit ils les lancent de loin pour imiter des météorites à peine plus grosses. Soit ils les font voler en utilisant leurs pattes antérieures.
Lorsque la lumière décroît, l’activité des terriens change. Ils se retrouvent en vaste troupeaux serrés dans des lieux sombres, enfumés, assourdissants. Plus ils sont nombreux, plus ils sont excités. La pénombre du lieu, la fumée, le camouflage derrière un maquillage laisse une chance aux plus laids. Le vacarme laisse une chance aux plus stupides. Ainsi dans le noir et dans le bruit, les terriens se choisissent parfois pour tout le reste de leur vie. Ils vont se livrer à une danse nuptiale en produisant des mouvements de bras et des rotations de cou qui a pour but d’hypnotiser leurs proies environnantes.
Tous les sept jours, des multitudes de terriens fatigués ont besoin de changer de nid pour se retrouver dans des zones plus désertiques. Pendant deux jours, ils feront semblant de ne plus avoir de chef. Ils emportent avec eux des éléments de leurs habitations sans lesquels ils perdraient tous leurs repères.
construction
Lorsqu’ils sont lassés de piailler, de manger, de se reproduire, de se battre, ils construisent des nids de plus en plus grands. Ceux-ci sont composés de pièces de toutes les formes et de toutes les couleurs qui s’emboîtent. Ils forment alors de grands puzzles en relief.
Le besoin de construire des nids est tellement fort chez les terriens qu’ils viennent à en bâtir quand ils n’ont pas besoin de se protéger des intempéries. Alors font-ils ça pour s’occuper? Pour le plaisir? Par simple nervosité ou pour se cacher ?