BackgroundImg BackgroundImg

Port

 d'Alger

movingAssets movingAssets backgroundImg1
movingAssets movingAssets

L’évolution du corps comme celle de l’esprit a son histoire, ses retours, ses progrès et son déficit. Cette nuance seulement : la couleur.
 Quand on va pendant l’été aux bains du port, on prend conscience d’un passage simultané de toutes les peaux du blanc au doré, puis au brun, et pour finir à une couleur tabac qui est à la limite extrême de l’effort de transformation dont le corps est capable.

Ce pays est sans leçons. Il ne promet ni ne fait entrevoir. Il se contente de donner, mais à profusion.

backgroundImg4 backgroundImg4 backgroundImg4

Quand on est au niveau de l’eau, sur le fond blanc cru de la ville arabe, les corps déroulent une frise cuivrée. Et à mesure qu’on avance dans le mois d’août et que le soleil grandit, le banc des maisons se fait plus aveuglant et les peaux prennent une chaleur plus sombre.
 Comment alors ne pas s’identifier à ce dialogue de la pierre et de la chair à la mesure du soleil et des saisons ?